Voici un simple programme qui calcule le jour de la semaine d'une date quelconque. Je l'ai quand même limité aux années 1 - 3000, car je suis pessimiste. Vous pouvez par exemple vous rappeler le jour de votre naissance, si vous l'avez oublié.
Ce calendrier tient en compte les différences entre les dates juliennes et grégoriennes.
NB. Sur le site il y a trois autres pages qui pourraient vous être utiles:
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Le calendrier grégorien est le calendrier actuellement utilisé en Europe, ses anciennes colonies et dans une bonne partie du reste du monde.
Sa forme se base sur le calendrier julien de la Rome antique. C'est un calendrier solaire, se basant sur la révolution de la Terre autour du soleil de 365,2422 jours de 24 heures de 60 minutes de 60 secondes métriques. Le calendrier grégorien donne un temps moyen de l'an de 365,2425 jours ; pour assurer un nombre entier de jours par année, on y ajoute régulièrement un jour bissextile, le 29 février (voir année bissextile).
Le cycle complet du calendrier grégorien dure 400 ans : trois siècles constitués de 24 cycles juliens (trois ans de 365 jours, puis une année de 366 jours) suivis de 4 années de 365 jours, puis un siècle constitué de 25 cycles juliens.
Le calendrier grégorien est divisé en douze mois, groupés en quatre trimestres :
Une période de sept jours forme une semaine. Les jours d'une semaine ont chacun un nom : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche.
L'ère ordinairement utilisée avec le calendrier grégorien est l'ère chrétienne, c'est-à-dire « après Jésus-Christ ». Il est à noter qu'il n'y a pas eu d'année zéro ; les siècles et les millénaires commencent avec l'année numéro Un. Donc, le XXIe siècle et le IIIe millénaire commencent le 1er janvier de l'an 1 du troisième millénaire c'est-à-dire en 2001.
La différence principale entre le calendrier grégorien et son ancêtre, le calendrier julien, repose dans la distribution des années bissextiles.
Comme noté ci-dessus, l'année tropique moyenne, c'est-à-dire la période de rotation de la Terre autour du Soleil, dure 365,2422 jours. En insérant une journée bissextile tous les quatre ans, le calendrier julien attribuait à l'année une durée moyenne de 365,25 jours. Ceci induisait un décalage d'environ 8 jours par millénaire par rapport au temps vrai, avec pour effet que la date de Pâques, déterminée par l'équinoxe du printemps, glissait en arrière vers février. Il fut donc décidé de supprimer les années bissextiles pour les années qui sont des multiples de 100 sans être des multiples de 400. Ainsi 1600 et 2000 furent bissextiles, mais pas 1700, 1800, 1900.
En appliquant cette règle on en arrive à une année de 365,2425 jours au lieu de 365,2422 jours soit un excès de trois jours en 10 000 ans. Il a été proposé d'amender la règle pour considérer les années multiples de 4 000 comme normales. Mais du fait du raccourcissement de l'année tropique évalué à 0,5s par siècle et de l'allongement du jour de 1,64 millisecondes par siècle, il est illusoire d'arriver à ce niveau de précision, les incertitudes sur la durée de l'année dans 10 000 ans étant du même ordre de grandeur.
En 1582, le pape Grégoire XIII décida dans la bulle Inter gravissimas que le jeudi 4 octobre 1582 serait immédiatement suivi par le vendredi 15 octobre pour compenser le décalage accumulé au fil des siècles. (Détail : du fait de la suppression de dix jours, sainte Thérèse d'Ávila est morte dans la nuit du « 4 au 15 » octobre 1582). Le but était de lutter contre la dérive de la date de Pâques (le dimanche après la première lune de l'équinoxe de printemps) qui se déplaçait vers les mois d'été.
Il faut remarquer que le calendrier grégorien ne fut pas adopté partout en Europe en même temps. Il fut imposé par Grégoire XIII dans les États dont il était le souverain pontife. L'Espagne, le Portugal et la Pologne l'adoptèrent immédiatement. La France suivit la même année. La Grande-Bretagne, protestante, n'adopta le calendrier grégorien qu'au XVIIIe siècle. Les autres pays protestants furent beaucoup plus tardifs à adopter cette réforme grégorienne, préférant, selon l'astronome Johannes Kepler, « être en désaccord avec le soleil, plutôt qu'en accord avec le pape ». En Russie, il faut attendre la Révolution d'octobre de 1917, qui selon le calendrier grégorien s'est déroulée en novembre, pour que la toute jeune URSS adopte le calendrier grégorien en 1918.
Ces variations de calendriers posent évidemment un casse-tête aux historiens, car un document anglais daté par exemple du 10 janvier 1603 est en fait postérieur à un document français ou espagnol daté du 15 janvier de cette même année. Par exemple, William Shakespeare et Miguel de Cervantes sont morts à la même date (23 avril 1616), mais pas pendant la même journée. Isaac Newton est né en 1642 en Grande-Bretagne mais pour les pays sous calendrier grégorien il est né en 1643.
L'adoption du nouveau calendrier en Grande-Bretagne en 1752 fut prétexte à des émeutes car certains prétendaient qu'on devrait payer un loyer mensuel complet avec seulement 21 jours ouvrés réels. De plus le début de l'année fut fixé au 1er janvier et non plus fin mars.
Pour plus de précision consultez la page adoption du calendrier grégorien.
Si le principe de l'ajustement grégorien n'a pas été remis en cause, il n'en est pas de même de sa structure interne.
Les critiques portèrent bien entendu sur ses liens avec le christianisme, au travers de l'ère chrétienne, des fêtes religieuses et des références aux saints. Cela a motivé quelques projets de calendriers laïcs comme par exemple le calendrier républicain de la révolution française. À la différence du système métrique, celui-ci n'aboutit pas ; il est vrai que le principe de ne plus se reposer qu'un jour sur dix (decadi) au lieu de sept pouvait ne pas enthousiasmer.
D'autres critiques semblent concerner la construction même du calendrier :
Mais en fait ce n'est pas le choix humain du calendrier qui en est responsable ; c'est tout simplement le fait que l'année astronomique ne comporte pas un nombre entier de jours, que le cycle lunaire non plus, et que le nombre de jours d'une année doit bien être divisé d'une manière ou d'une autre si on veut s'y retrouver. Cette difficulté a amené de nombreuses propositions de reformes à utiliser le principe du jour épagomène. Il s'agit d'un jour blanc qui n'entre pas dans le décompte de la semaine. En ajoutant un (ou deux les années bissextiles) jour épagomènes à l'année, on arrive à obtenir l'égalité 364 = 7×52. On retrouve la même idée avec les jours complémentaires dans le calendrier républicain de la révolution française.
La durée des mois avait été choisie de façon à correspondre approximativement à un cycle lunaire. Ainsi, même une population illettrée pouvait savoir à peu près, en observant le changement d'aspect de la lune, quand un mois s'était écoulé ; la référence à la lune était importante pour les marins (pour connaître les marées) et pour les agriculteurs (travaux nocturnes dans les champs) d'une population très majoritairement rurale. Si aujourd'hui ce lien est culturellement de moins en moins prégnant, on peut noter que la grande majorité des reformes du calendrier tente de conserver un mois d'environ une lunaison. Il faut cependant noter l'émergence du calendrier baha'i, utilisé dans le bahaïsme. S'il se base également sur une année solaire, celle-ci débutant au solstice du printemps le 21 mars, son originalité tient à l'abandon de la référence lunaire pour la durée du mois. Une année de ce calendrier comporte en effet 19 mois de 19 jours. Les 4 jours supplémentaires nécessaires à compléter une année sont intercalées entre le 18e et le 19e mois, et sont nommés les jours intercalaires.
Au cours des trois derniers siècles d'autres propositions de réforme ont été avancées. Les plus connues furent les propositions de calendrier universel et de calendrier fixe. Vers le milieu du XXe siècle, la Société des Nations puis l'Organisation des Nations unies menèrent des études pour réformer le calendrier. Celles-ci seront abandonnées sous la pression de pays comme les États-Unis, l'Angleterre, les Pays-Bas ou l'Indonésie, officiellement pour ne pas désorganiser des traditions religieuses.
Beaucoup d'auteurs de science-fiction ont joué avec l'idée que le calendrier terrien serait peut-être un jour utilisé dans tout l'espace connu alors que tout le monde ou presque aurait oublié sa raison d'être initiale, voire l'existence de la Terre elle-même.
Déjà Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac essayait de berner ses lecteurs en affirmant que le 26 septembre 1655 était un samedi... Il s'agissait en fait d'un dimanche !
L'original de l'article se trouve sur Wikipédia francophone. Co-auteurs: Hashar, Aoineko, Montréalais, Ske, 212.239.196.202, Shaihulud, FvdP, Vargenau, 195.132.58.211, PierreAbbat, 12.246.119.53, 212.198.0.93, Looxix, Yves, François-Dominique, Chief, Roudoule, Buzz, Bam, Script de conversion, 128.172.211.5, Kyrilus, Yann, 80.15.217.61, 193.248.85.30, Olivier, ArnoLagrange, 80.15.17.36, Popolon, 212.180.5.7, 193.253.217.162, Forlane, Panoramix, Pontauxchats, 66.130.77.31, 5ko, Hémant, Howard Drake, 82.67.120.133, dzåºè±, 212.198.0.97, Phido, 217.109.143.239, Jloriaux, FoeNyx, La pinte, Suisui, Jyp, 81.80.52.189, Gbrocker. Modifié par Petko Yotov le 15 novembre 2005 et al.
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